| Dernières réponses | |  Une ombre se dessina par-delà l'horizon oranger de ce matin frais
et doux. La chaleur de l'été donnait une touche de beauté de plus à
cet endroit splendide.
L'être au pas lent semblait somnolent, où ennuyé. Passant une main
dans ses courts cheveux blond et noir, il s'arrêta en plein milieu de
son chemin pour jeter un regard autour de lui.
- Mhm... vraisemblablement, je ne suis plus dans la forêt des Voix
Mortes, ici, la végétation est tout à fait différente. Il ni a ni phlox ni
dragonnier...
Le jeune homme s'approcha d'un arbre où il s'adossa et fouilla dans
ses poches. Il ne trouva rien à se mettre sous la dents, pas même un
morceau de pain.
- J'aurais dû prendre des provisions en quittant la tribu... je meurs
de faim...
Son ventre cria "famine". Plaçant ses mains sur son corps, il regarda
autour de lui, mais les seuls animaux en vu étaient des oiseaux et
des écureuils, rien de très bon.
Ennuyer d'attendre un miracle, il se retourna et s'enfonça
directement dans la forêt. Pour un Miyu, il n'y avait rien de plus facile
que de s'orienter dans une végétation dense, et celle-ci était bien
moins dense que celle de sa natalité.
Sifflotant un petit air, il s'arrêta de marmonner en entendant un bruit
de pas. Un minuscule bruit de pas. Comme des sabots. Se penchant, il
plissa ses yeux, comme un animal traquant sa proie.
Les Miyu étaient considérés comme les meilleurs chasseurs de toutes
les tribus des Territoires, ce qui étaient vrai !
- Cerf... miam !
Il jeta un regard attentif autour de lui avant de voir, à sa gauche, la
silhouette d'un animal à quattre pattes. Quatre pattes longues et
fines.
" Tu es à moi, petit petit cerf... "
Lentement, le jeune humain s'approcha de sa proie, ne faisant pas le
moindre bruit. Un sourire victorieux aux lèvres, il se voyait déjà
déguster un bon repas chaud. Il se lècha les babines, tel un loup des
sources devant un enfant de l'Un'ion'Kavël. Glissant sa main droit
derrière son dos, il en sortit son arme favorite : un beau saï en argent
confectionné par son vrai père de sang. Le manche enroulé dans un
ruban rouge vin, le tissu arborait fièrement l'armoirie des Miyu.
Tout doucement, à pas de velours, le jeune homme s'approcha un
peu plus de l'animal. Puis, levant légèrement son saï, il s'apprêta à lui
sauter dessus quand une bassarine vint tout gâcher en faisant peur
au cerf, le faisant fuir.
Abattut, le chasseur, les bras pendant, tourna sa tête vers le petit
tas de poil blanc et noir qui semblait se tordre de rire.
- Tu viens de me coûter un bon repas chaud !!
L'animal lanca joyeusement une série de "tchik-tchik-tchik" amusés
en se roulant sur le dos.
Scillant d'un oeil, le jeune homme se retourna, rangeant son saï dans
sa ceinture, puis, continua son chemin à la recherche de nourriture...
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| | Dès que vous sortez des murs de la forteresse, vous vous retrouvez dans une grande forêt. Celle-ci à de grands arbres avec des feuillages encombrants, mais si vous allez au-delà de cet amas de feuille vous y trouverez un lac magnifique à l’eau pure et revigorante et un jardin merveilleux avec des fleurs variés et un odeur inoubliable, vous serez toucher par la beauté de cet endroit. De plus, les animaux qui y vivent ne sont pas provocateurs, mais plutôt docile et doux. C’est un lieu remplie de sentiers et de beauté.
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